DES SALLES Henri
« Evesché de Saint-Malo. Anciennes Réformations. Reproduction textuelle d'un manuscrit ayant appartenu à Charles Cunat et Montre de 1472, de l'Archidiaconé de Dinan. Documents inédits publiés par M. Henri Des Salles »
 
Paris, Chez France, Libraire, 1864, 328pp., relié.
 
Reliure en plein maroquin rouge, triple encadrement à froid sur les plats, Armoiries de la Comtesse Marie de Raymond sur les plats, dos à 5 nerfs avec pièces de titres dorées, tranches dorées, contreplats décorés d'une large dentelle dorée, mors et charnière du premier plat fragilisés.
 
La planche identifiant les armes de la Comtesse Marie de Raymond (Olivier - Hermal - Roton ; Manuel de l'amateur de reliures armoriées, pl. N° 842), avec la description : Ecartelé, au 1 d'azur à la croix alésée d'argent (qui est de Saint-Gelais), au 2 losangé d'or et d'azur (qui est de Raymond), au 3 gueules à la cloche d'argent, au 4 d'azur à la sphère terrestre d'or, cerclée et montée de même.
 
La reliure en plein maroquin rouge est signée de Petit, successeur de Simier.
 
[« La Comtesse Marie de Raymond, née à Agen le 28 juin 1825, décède le 29 août 1886. Issue d'une famille officiellement anoblie en 1667, elle côtoie naturellement l'ensemble des familles de sa condition, mais aussi celles de la haute et moyenne bourgeoisie tant en raison du « mélange des sociétés » qui était intervenu depuis 1830 (pp. 180-181 des « souvenirs ») que des fonctions de son père, placé à la direction de la mairie d'Agen durant toute la Monarchie de juillet.
 
Sa bisaïeule était Denise, « la fille préférée » du magistrat et écrivain Charles de Secondat de Montesquieu qui la maria à son neveu de Secondat afin de s'assurer d'avoir des petits-fils de son nom (ibid., p. 120 »
(Balzac revisité. Portrait social des familles au XIXe siècle d'après les « Souvenirs » de la Comtesse Marie de Raymond)
 
 
René Simier, dit Simier Père, originaire du Mans, fut « Relieur du Roi » sous la Restauration. Il s'était établit à Paris, dés la fin du XVIIIe siècle. Il mourut en 1837. Son fils, Adolphe, qui collaborait avec lui depuis 1826, lui succéda et disparut à son tour en 1847. Il fut remplacé par PETIT, qui avait été l'élève de René SIMIER.
Source : Flety « Dictionnaire des relieurs français (p. 162) »]