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[SCROOEDER DEVRIENT W.]

« Mémoires d'une chanteuse »

 

Paris, sans lieu, 1933, in-8 (22,5 x 17,5 cms), 184 pp., relié.

 

Reliure demi maroquin à coins marron, dos à quatre nerfs, titrage doré, petit accroc sur la bande cuir du premier plat, mors supérieur du premier plat légèrement frotté, intérieur bien frais.

 

Préface de HELPEY (biographe poitevin).

 

Litographies en noir et blanc et à pleine page de Louis-Berthommé SAINT-ANDRÉ.

 

Ouvrage numéroté, l'un des 270 exemplaires sur vélin de Rives à la forme avec la suite définitive des lithographies (N° 130), après 25 ex. sur vélin de Rives à la forme comprenant une suite définitive, un suite avec remarques, une lithographie refusée et un dessin original.

 

ATTENTION, NOTRE EXEMPLAIRE NE COMPREND PAS LA SUITE DES LITHOGRAPHIES.

 

 

[Le livre majeur de la littérature érotique allemande, les Mémoires d'une Chanteuse allemande, a été attribué à une célèbre cantatrice du XIXe siècle, Wilhelmine Schroeder-Devrient (1804-1860), qui défraya la chronique par ses mœurs dissolues et ses très nombreux amants et amantes.

Dans sa version originale, ce roman épistolaire en deux volumes fut publié pour la première partie en 1868, soit huit ans après la mort de la chanteuse lyrique, et pour la seconde partie en 1875.

Guillaume Apollinaire découvrit ces deux ouvrages lors d'un voyage à Strasbourg et fut si enthousiasmé par sa lecture qu'il décida d'éditer le texte. C'est ainsi que parurent en France deux éditions en 1913, l'une, édulcorée, aux « Maîtres de l'Amour », collection que dirigeait Apollinaire, et l'autre, clandestine, antidatée en 1911, publiée également par Guillaume Apollinaire qui avait assuré la traduction du livre avec l'aide de Blaise Cendrars. Les préfaces des différentes éditions sont reproduites, et Guillaume Apollinaire, qui signa la préface à l'édition clandestine « Dr H. E. », semble persuadé que l'auteur est bien une femme

 

Source : Babelio – Bertal « Anthologie de la littérature érotique ».

 

 

Louis BERTHOMMÉ-SAINT-ANDRÉ (1905-1977) est un peintre, graveur à l'eau-forte, lithographe et illustrateur français.

Il passe sa petite enfance à Saintes, et entre comme élève architecte chez Georges Naud, responsable des monuments historiques de la Charente Inférieure (devenue Charente-Maritime) puis, en 1921, il est l'élève de Fernand Cormon et de Jean-Paul Laurens à l'École des beaux-arts de Paris.

Il est lauréat du Prix Abd-el-Tif en 1925. Ami de Jean Launois, outre ses portraits reconnus, il peint Alger et la Kasbah. Ses études de femmes rappellent celles d'Eugène Delacroix, mais si son inspiration lumineuse est due au soleil algérien, sa touche est plus cézannienne que purement orientaliste. Il repart d'Algérie en 1928, pour y revenir en 1931.

Auteur de nombreuses illustrations et affiches, il peint notamment, outre ses toiles algériennes, des paysages de Haute-Provence, et d'Île-de-France. Il est considéré comme le plus moderniste des peintres Abd-el-Tif de sa génération.

Il a dessiné des illustrations érotiques pour des œuvres de Verlaine, Apolinaire, Baudelaire, Diderot, Voltaire, Musset, Jean-Louis Miege, etc.

Comme André Hambourg, il entre dans la Résistance, et collabore à Vaincre.

Il voyage en Afrique subsaharienne en 1970, au Sénégal comme coopérant artistique.

Il meurt subitement à son domicile parisien le 1er octobre 1977.

 

Source : Galerie 125]

[SCROOEDER DEVRIENT W.] « Mémoires d'une chanteuse » - 1933

SKU : Réf.499
350,00 €Prix
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