TAYLOR M. F.-W.
"Etudes sur l'organisation du travail dans les usines."

Angers, Burdin et Cie, 1907, In-4, 412 pp., relié. 

Reliure pleine toile, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin noir, portrait de l'auteur en frontispice (photo détachée), plats tachés, 3 pages restaurées (dont page de titre). 

Publication de la Revue de Métallurgie. 

Première partie - La taille des métaux. Deuxième partie - L'Emplois des courroies. Troisième partie - La Direction des ateliers. 

Bien complet des figures et tableaux (dont trois dépliants).
 
[Le livre de Taylor M. F.-W. “Etudes sur l’organisation du travail dans les usines” contient les traductions de trois mémoires de Taylor, l'inventeur des acier à coupe rapide. 
"La première publications de ces traductions a été faite dans la Revue de Métallurgie pendant le premier semestre de l'année 1907. L'intérêt provoqué par cette publication a été considérable et l'on a pensé rendre service à de nombreux ingénieurs en réunissant en un seul volume des articles primitivement dispersés dans les numéros succesifs de la Revue" (Introduction).
 
Il expose les principes de Taylor pour augmenter la productivité et l’efficacité des entreprises industrielles. 
Il repose sur quatre idées principales : La division horizontale du travail, qui consiste à décomposer chaque opération en tâches élémentaires, étudiées et chronométrées ; La  division verticale du travail, qui sépare la conception, la préparation, l’exécution et le contrôle du travail entre différents groupes d’individus ; La standardisation, qui vise à uniformiser les méthodes, les outils, les produits et les conditions de travail ; Le salaire au rendement, qui rémunère les ouvriers en fonction de leur performance et de leur respect des normes. 
Le livre de Taylor a eu un impact majeur et il est reconnu comme un ouvrage fondateur de la théorie du management scientifique et de l’organisation scientifique du travail (OST). 
Il a inspiré d’autres théoriciens comme Henry Ford, Henri Fayol ou Max Weber. 
Il a également suscité de nombreuses critiques et controverses, notamment sur la déshumanisation du travail, la perte du savoir-faire des ouvriers, la résistance au changement ou la remise en cause du rôle des syndicats]